Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Interlude de littérature
27 juin 2018

Alan Watts, Eloge de l'insécurité

 

elge_de_l_ins_curit__d_alan_watts

 

 

Cet intéressant livre, appartenant au mouvement de spiritualité, nous permet d'avancer dans la connaissance de soi. Se connaître pour savoir bien vivre et bien mourir, comme nous dit Montaigne. 

   Selon la science ésotérique le chiffre un représente l' Esprit divin qui est une Energie universelle. Elle ne peut pas être détruite, mais elle peut changer, en fonction de sa fréquence. On dit qu'elle a la capacité de créer. Ainsi elle crée, par changement de fréquence, l' Ame universelle.

Le chiffre deux représente l'union entre l' Esprit divin et l'Ame universelle ( union comparable à la glace et l'eau qu'elle contient).

Le chiffre trois correspond aux trois formes que prend l' Ame: le monde céleste, le monde terrestre et le monde humain et correspond aussi aux trois composantes du bébé: le corps, l'âme( parcelle de l' Ame universelle) et l'esprit( étincelle de l'Esprit divin).

Donc le bébé, à son arrivée au monde, est composé d'un corps( sa dimension animale), de l'âme( ou les sentiments) et de l'esprit( ou la sagesse instinctive) qui représentent la dimension divine. Grâce à cette sagesse instinctive le coeur bat, le sang coule, on digère, on respire, les blessures guérissent.

Une fois le bébé arrivé se construit la conscience( ou le "je") composée de pensées( connaissances) par instruction et éducation. C'est la dimension humaine.

Il y a d'une part le corps qui abrite l'âme (ou les sentiments) et l'esprit( ou la sagesse instinctive); il y a d'autre part la conscience( le "je") avec les pensées.

C'est notre pensée( ou notre vision sur la vie) qui gouverne notre être: elle influence nos sentiments et ensuite le fonctionnement de notre corps.

Nous sommes ce que nous pensons!

La vie est mouvement, changement, insécurité.

Selon la vision de certains, le bonheur viendrait de la sécurité( état d'esprit de celui qui se croit à l'abri du danger) et leur conscience désire la sécurité et désire fixer le monde. Mais cela va à l'encontre du mouvement, de la vie, du corps. La sécurité n'est pas possible.

La conscience de ceux qui cherchent la sécurité entre en conflit avec le corps, se sépare de lui, éloigne en même temps l'homme de sa sagesse instinctive alors que l'homme a besoin de cette sagesse pour résoudre ses problèmes.

Par exemple, l'homme mange et ne sait plus s'arrêter car il ne sait pas se servir de la sagesse instinctive.

La question est:" Comment soigner la cassure entre la conscience et le corps?

Eh bien, il faut changer de vision( penser au contraire, que le bonheur réside dans l'insécurité) et par conséquent s'habituer à être conscient de l'expérience telle qu'elle est en l'instant, sans juger. Etre présent, conscient de nos expériences, c'est être connecté à la sagesse instinctive.

On constate qu'au moment du bonheur la conscience ( le "je") ne tente pas de se séparer de cette expérience. Mais avec l'arrivée de la douleur la cassure entre le "je" et le corps s'opère. Lorsque nous sentons une douleur, nous ne voulons pas être conscient de ce présent et on s'évade dans le passé( les souvenirs) ou le futur( les prévisions).

En fait, on ne peut pas échapper tout de suite à la douleur et la combattre c'est l'amplifier et souffrir encore plus. La douleur signale un déséquilibre intérieur et il faut lui laisser le temps à la sagesse instinctive, pour le résoudre.

En conclusion, il faut accépter, chaque expérience, l'accueillir sans juger et tout conflit entre la conscience et la réalité présente s'évanouit.

Aussi longtemps qu'il y a séparation entre la conscience et le corps la vie est conflit, tension, désilusion.

Publicité
Publicité
Commentaires
Interlude de littérature
  • Les sujets abordés seront: l'étude de la langue ( grammaire, vocabulaire) / la lecture ( récit, théâtre, poésie, argumentation) expression écrite/histoire/ histoire des arts/ culture générale( anatomie, religions, philosophie, nature),à propos de moi
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Interlude de littérature
Publicité