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Interlude de littérature
17 juillet 2022

LA ROCHE DES FEES: balade emblématique de La Bourboule

 

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LECTEUR,    N'oubliez pas que le sens de notre vie, ici sur Terre est d'apprendre, sans cesse, des livres et de nos  expériences afin de trouver , petit à petit, la sagesse et d'acquérir l'intelligence, c'est-à-dire nos richesses intérieures. Car l'essentiel pour le  bonheur de la vie , c'est ce que l'on a en soi-même.  (Schopenhauer) 

Allez!  Apprenons ensemble , lors de cette balade , à reconnaître une quinzaine d'arbres feuillus et conifères, des forêts qui entourent la Bourboule, afin d'agrandir nos connaissances, notre culture! 

Mais le message principal de cet article est le suivant:

Braves gens! cultivez des  plantes, soignez-les, respectez-les ! Car elles sont les seules capables de transformer ,en présence de la lumière,  le dioxyde de carbone et l'eau et les sels minéraux( la matière non organique)  en glucides( matière organique)  et oxygène

L'Homme ne peut pas fabriquer les glucides, lipides et protides dont il a besoin pour se nourrir! Il peut juste, décomposer ses aliments en glucides, lipides et protides. Aussi, l'homme prélève l'oxygène de l'air qui, arrivé aux cellules, brûle les nutriments (glucides, lipides, protides) et,  il en résulte le dioxyde de carbone qui est éliminé dans l'atmosphère et,  l'énergie indispensable à la vie. 

Donc nous avons  besoin des plantes pour nous nourrir et pour respirer !  Elles sont  sources de vie!  Alors ,promenons-nous plus dans les bois, les parcs, les campagnes pour respirer un air mieux oxygéné, grâce à la présence des plantes, dans ces lieux. Intéressons nous plus aux plantes , garantes de notre santé !

 

****

La Bourboule,  blottie délicatement, dans la haute vallée de la Dordogne,  est une ville thermale , particulièrement séduisante. Deux illustres architectes,  Dieu et l'Homme y ont  mis le meilleur d'eux même. Le résultat: un bijou architectural ,dans un écrin de verdure.

De la Roche des fées, petit mamelon granitique à 945m d'altitude, vous avez trois  points de vue tout à fait magnifiques sur la ville. 

Descartes disait: "Je pense donc je suis" ;  un guide chevronné dirait:" Je pense donc tu me suis! Faisons ensemble une balade à La Roche des Fées! Je vous guiderai bien.  Faites moi confiance! 

Posons nous d'abord la question: "Pourquoi cette roche porte-t-elle le nom de Roche des Fées?". Eh bien, selon la légende, "La Bourboule doit son existence à un coup de baguette magique... Il y a bien longtemps , la vallée n'existait pas. Il n'y avait qu'un massif rocailleux et une terre aride. Les habitants invoquèrent les puissances divines locales: les fées qui résidaient sur la Roche. Ils les supplièrent de les aider en faisant apparaître de la bonne terre et de l'eau.  Elles se montrèrent compréhensives et d'un coup de baguette magique , la Dordogne se traça un chemin et  une source d'eau miraculeuse , issue des profondeurs de la terre apparut, en contrebas de la Roche des Fées. " 

Donnons-nous rendez-vous, un jour ensoleillé d'été, sur la Place Lacoste. Vous allez la trouver ,facilement, sur Le Plan de la ville, récupéré à l'Office de tourisme.

Nous voilà ensemble! Prenons  maintenant l'impasse et les escaliers à droite de la Résidence Univers.  Au bout de cet escalier en pierres cimentées et puis en rondins, assez pénible à monter pour certaines personnes moins habituées à l'effort physique, commence un chemin de terre pierreux ,en zigzag, bordé de diverses espèces d'arbre.

Chut ! Ecoutez! Un oiseau gazouille... Qui est-ce? Qu'importe ! A l'instant, on se sent  transporté dans un monde nouveau où tout devient possible.  Les portes d'une magistrale demeure princière s'ouvrent et  de majestueux hêtres, aux feuilles simples,ovales, brillantes, légèrement coriaces et aux bords munis de petites dents arrondies, souriants, nous accueillent. Après deux segments de ce chemin zigzaguant, nous trouvons deux petits panneaux jaunes de début de randonnée. Ils nous indiquent qu'on peut arriver au sommet de la Roche, en tournant soit à gauche soit à droite. Le chemin de gauche est plus escarpé et la pente de celui de droite est plus douce. 

Hardi braves gens!  Choisissons le chemin de gauche! Nous avons tout de suite l'impression d'entrer dans un tunnel d'ombres, percé çà et là de minces trouées de lumières. Il y règne une fraîcheur agréable. Le sol est une mosaïque de cailloux, de terre ,de racines et de taches de lumière.  En fait, avec ces racines mises à nu, nous avons un peu accès au monde d'en-dessous, si secret.

Nous avançons , lentement, sur les méandres du chemin, dans un couloir de verdure : toujours des hêtres auxquels s'ajoutent d'énormes  épicéas, à l'écorce rousse. Leurs grosses racines déchaussées se chevauchent , s'entremêlent, sous nos pieds. On dirait les bras d'une effrayante pieuvre se débattant dans la poussière; çà et là, le sol est jonché de trognons et d' écailles de cônes d'épicéa. Mais qui s'amuse à les jeter? Et bien, ce sont les aimables écureuils,  qui ne consomment que les graines des cônes.

A partir du cinquième lacet du chemin, le royaume des hêtres et des épicéas est envahi par d'autres espèces d'arbre : à gauche un noisetier, à droite le houx , célébré par Hugo : " Et quand j'arriverai je mettrai sur ta tombe/ Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur." Ensuite le premier érable, le premier chêne. 

On arrive à une maison ,un pensionnat pour les enfants, longé par un escalier qui débouche sur une sorte de plate-forme ou de place entourée de vieux tilleuls et d'érables. A gauche on peut monter sur un promontoire d'où on a un magnifique point de vue sur la ville; tout droit il y a un chemin goudronné qui descend vers la ville; à droite se trouve le chemin rétréci et plus escarpé qui mène au sommet de la Roche des fées.

Sur ce chemin accidenté, rocailleux, aux racines entrelacées, défilent devant nous d'autres arbres: un gros chêne suivi d'un sorbier , un érable, un  épicéa, un hêtre.  Et, encore un petit promontoire, qui nous invite à nous arrêter à nouveau, afin de  contempler la ville.   Et puis c'est le domaine des fougères et des genêts, surplombés de nombreux bouleaux, de chênes, de jeunes sapins, aux aiguilles plates et attachées directement à la branche et d' épicéas , aux aiguilles plus rondes attachées à la branche par de minuscules pétioles. Et au milieu de tous ces arbres, un splendide houx.

Le houx, vénéré autrefois par les druides, a une feuille ovale, au bord ondulé et épineux, coriace et d'un vert brillant foncé sur sa face supérieure. Ses feuilles hérissées d'épines évoluent vers une forme plus lisse, avec l'âge. Il nous rappelle qu'un processus d'évolution se produit aussi à l'intérieur de nous, au fil des années, processus  qui nous permet d'atteindre la paix intérieure à mesure que nous pacifions nos émotions.

Hip, hip, hourra! Nous voilà arrivés au sommet!  Quelques gros blocs de rochers  comme des dos de rhinocéros, baignent dans une mer de bouleaux, de sorbiers, chênes, genêts, fougères. Le sorbier dont les baies rouges sont appréciées par la grive, a des feuilles pennées, à 5-7 paires de folioles, finement dentées. Le genêt est un arbrisseau aux longues tiges robustes, droites et ramifiées, sur lesquelles s'attachent, à intervalles réguliers les feuilles et les fleurs jaune doré qui s'épanouissent, au mois de mai. En été, les gousses du genêt noirciront et éclateront avec un bruit sec, projetant au sol une multitude de petites graines. Sur l'un des rochers, un unique banc. On peut s'y asseoir le temps d'embrasser d'un regard la ville et le paysage environnant.

Trois grosses marches, taillées dans un rocher, nous mènent vers le versant opposé de la Roche. C'est le point de départ de notre descente, vers la ville.

C' est le seuil de  la grande salle de  bal, où tous les arbres sont réunis pour célébrer le plaisir de vivre. Chants d'oiseaux, murmures du vent ,entrecoupés de longs silences tissent une ambiance onirique. Un hardi noisetier aux feuilles ovales, échancrées à la base, aiguës au sommet, doublement dentées sur les bords,   deux jeunes chênes aux  feuilles lobées et un bel érable du Canada aux feuilles à long pétiole rougeâtre,  palmées et lobées (cinq lobes pointus et dentés), ouvrent la danse. Majestueux spectacle! 

En descendant  un escalier en rondins, nous rencontrons  d'autres distingués cavaliers: érables, chênes, et puis à leurs pieds les humbles fougères, ces plantes envahissantes aux feuilles composées de plusieurs autres petites feuilles rangées de chaque côté, étroites, oblongues et un peu aiguës. 

Cette foule effervescente nous laisse un passage tout étroit et sinueux : un sentier tantôt terreux , tantôt caillouteux , tantôt traversé de racines. On salue avec admiration  d'autres personnages: érables, chênes, deux ou trois sapins ou  noisetiers perdus  mais c'est le bouleau qui domine ces lieux. Le bouleau, cet arbre à la silhouette légère, au port souple et gracieux , à l'écorce argentée, aux rameaux fins se balançant au gré du vent, aux délicates feuilles triangulaires et dentelées sur le bord.

Enfin, on quitte ce vaste amphithéâtre. Deux panneaux à la sortie: l'un indique le chemin vers Murat le Quaire, l'autre notre chemin vers La Bourboule.  Nous prenons celui qui descend  vers La Bourboule. Sur ce chemin ombragé qui nous mène en haut du pénible escalier qu'on avait grimpé au début de notre petite randonnée,  réside une communauté de frênes à laquelle s'ajoutent quelques bouleaux, érables, noisetiers, houx et épicéas. 

Vous savez que le frêne est un arbre à forte valeur symbolique.  Il représente  la longévité, la force, la renaissance. Comme chez toutes les plantes vertes, ses racines permettent l'absorption de l'eau et des sels  minéraux du sol ; ses feuilles, composées,  pennées , aux bords dentelés , aux sommets très pointus,  réalisent la photosynthèse, c'est -à-dire la transformation du dioxyde de carbone, de l'eau et des sels minéraux  en glucides et oxygène. Comme tous les êtres vivants, le frêne respire et lors de ce processus, l'oxygène, prélevé dans l'air, brûle les glucides et les produits résultants sont l'énergie indispensable pour vivre, l'eau, et le  dioxyde de carbone rejeté dans l'atmosphère.  

Le  rude escalier est, déjà, devant nous! La balade est finie! Regardez maintenant  attentivement les images  qui accompagnent cet article et reconnaissez les arbres auxquels appartiennent ces feuilles !

 

chene

hetre2

noisetier2

erable

 

 

frene_2

sorbier

sapin

epicea

bouleau3

 

fougere

genet

houx

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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